Elle s’appelle Sophie Lavaud. Elle veut entrer dans l’histoire de l’himalayisme. Elle n’est pourtant pas professionnelle de l’alpinisme et ne se revendique pas performeuse.
Ils sont 14. Quatorze sommets de plus de 8 000 mètres, les géants de l’Himalaya, le monde de l’oxygène rare où aucun humain ne peut survivre plus de quelques heures. Sophie Lavaud en a déjà gravi treize. Elle n’est plus qu’à un sommet du grand chelem himalayen, va-t-elle réussir ?
Au printemps 2023, elle boucle son sac pour le redoutable Nanga Parbat, montagne culminant à 8 126 mètres au-dessus des terres désertiques du nord Pakistan. À 55 ans, elle part tenter de briser une malédiction ancrée dans les mémoires : tous les Français qui ont essayé de gravir les quatorze 8 000 y ont laissé leur vie, disparus à jamais dans l’Himalaya… Tous, y compris les plus grands.
Alors pourquoi elle ? Comment réussirait-elle là où les meilleurs ont échoué ?
Avec son compagnon d’altitude, le népalais Sangay Sherpa, nous la suivons dans l’ascension de l’impressionnante « montagne tueuse » comme l’ont surnommée les premiers alpinistes à tenter sa conquête tant ses flancs glacés sont escarpés, ses parois hautes et vertigineuses, son ascension difficile et engagée. Le film nous immerge dans l’étrange quotidien de la très haute altitude, dans la recherche de l’équilibre précaire entre audace absolue et pulsion de vie.
François a su parfaitement associer ses compétences alpinistiques en (très) haute altitude et ses qualités de conteur. Je pense que personne d’autre que lui ne pouvait mieux servir cette première française. Il est là, avec nous, pour nous guider dans son film, nous rassurer sur les pentes inhospitalières des géants de la terre. On vit vraiment cette ascension du Nanga Parbat aux côtés de Sophie, on a le souffle court, le vent glacial nous brule le visage. Heureusement, François est toujours là, il a encore la force de sortir sa caméra à plus de 8000 mètres pour nous faire vivre les derniers instants de l’ascension, nous sommes persuadés qu’ils ne pourront jamais y arriver… et soudain… comme par effraction… le dernier sommet.
Du grand Damilano.
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