Mercredi 12 novembre

Brésil, l’autre visage

Trop souvent réduit à des clichés – les plages de Rio, l’éclat du carnaval, une Amazonie figée en carte postale – le Brésil est bien plus vaste et complexe. Ici, tout est démesure : l’espace, la richesse, la pauvreté, la fête, la lumière. Le pays n’impressionne pas par ses monuments, mais par l’expérience qu’il impose au voyageur : chaleur moite, atmosphère langoureuse, émotions à fleur de peau.
Depuis des décennies, on l’appelle le « pays de l’avenir ». Une promesse jamais tout à fait tenue, mais dont la nature révèle toute la puissance. L’Amazonie et son fleuve géant, le Pantanal et sa biodiversité unique, ou encore le « désert mouillé » du Nordeste, avec ses dunes et ses lagunes cristallines, composent une géographie insaisissable.
Le Brésil reste une terre de contrastes, où beauté et rudesse se mêlent sans cesse. C’est ce visage complexe, à la fois lumineux et tourmenté, que dévoile le film De Rio à l’Amazonie.

Mario Introïa, le regard du monde

Né en 1954, Mario Introïa n’a jamais cessé de s’interroger sur l’avenir de la planète. Témoin précoce du déclin de la biosphère, il s’engage dès ses jeunes années aux côtés des premiers mouvements pour la défense de l’environnement. Une sensibilité forgée par un attachement profond aux paysages et aux spectacles de la nature.
Grand voyageur, amoureux des horizons lointains, il parcourt le globe en quête de rencontres et d’expériences à partager. Réalisateur infatigable, il refuse pourtant les étiquettes. Son œuvre, elle, demeure claire : un cinéma documentaire où l’homme et la nature ne font qu’un.
De l’Amazonie aux grandes plaines d’Afrique de l’Est, des contrées arctiques aux zones humides d’Europe, ses films témoignent d’un engagement et d’un regard singulier. Expéditions, voyages, rencontres… au fil des décennies, Mario Introïa s’est imposé comme un passeur d’émotions, un conteur d’images qui relie l’intime à l’universel.