Reconstitution d'une ascension en 1892 : des citadins veulent gravir la Pointe Percée, 2750 mètres, sommet emblématique des Aravis, afin de photographier le Mont Blanc. Monsieur Legond, guide, va accompagner les "monchus" dans cette expédition, avec pour matériel des cordes, des souliers cloutés par le cordonnier du village, des guêtres, de la gentiane réputée pour être un défatiguant, et de la gnôle pour donner du courage. Des porteurs les accompagnent, chargés du matériel de photographie et des vivres. Après une marche d'approche dans les alpages, où un berger les prévient : "Sam parfia", signifiant "c'est dangereux" en patois local, l'équipée s'engage dans un relief plus tourmenté, fait de schistes et de lapiaz; la randonnée se transforme en escalade, avec un passage délicat de cheminées, avant d'atteindre le sommet.