A Tunis, au lever du soleil, la voix du muezzin retentit depuis le minaret. Les hommes se rendent au travail : fabrication de briques d'argile, cueillette des dattes... Les femmes s'occupent des travaux domestiques : filage de la laine, tissage, cuisine, soin des enfants... Pendant ce temps, les fellahs travaillent la terre et les enfants vont à l'école, où ils apprennent le français et l'arabe. En ville, de nombreux artisans proposent divers biens et services. L'endroit le plus animé est le marché, où l'on trouve fruits, légumes et viande. Au-delà des murs, le désert s'étend, parsemé d'oasis verdoyants dans lesquels on peut se baigner. C'est aussi hors de la ville qu'ont lieu les fantasias, durant lesquelles les meilleurs cavaliers exécutent des exercices de voltige à vive allure, chargeant et déchargeant leurs armes. L'évènement s'agrémente de musique et d'un grand festin. Le soir venu, en ville, les terrasses des cafés se remplissent. Au crépuscule, alors que les bergers rentrent leurs troupeaux et que les caravanes rejoignent leurs campements, la voix du muezzin s'élève une dernière fois.