LE SOMMET DES DIEUX

A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l'on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme.
Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité.
70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux.

Ça commence calmement, le temps de se mettre dans l’ambiance du film, de découvrir les personnages et très vite, l’enquête démarre.
Et là, ça devient impressionnant ! On vit les ascensions, le froid vient nous glacer le sang, le vent nous gifler les joues, le manque d’oxygène nous brûle les poumons et la soudaineté d’une chute ou d’une avalanche nous arrache de notre fauteuil. La bande son nous emporte, le coup de crayon est précis et les cadres particulièrement travaillés. Un beau voyage entre Japon et Népal, entre les Faces nord des Alpes et la face sud-ouest de l’Everest,  le sommet des Dieux.